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On ne demande qu'à en rigoler !

27 août 2012

"Un cycliste belge suspendu des Jeux Olympiques pour ivresse" (Dimid - [2] - Note : 91/100)

Un avocat, robe bleu blanc rouge, est assis à un bureau, entouré de tas de papier. Un jeune homme en tenue de cycliste, de gros pansements sur les oreilles et des traces noirâtres sur le visage, arrive, sirotant une canette de bière. L’avocat le regarde interloqué puis prend la parole:
« Bonjour. Asseyez-vous, je vous en prie. Monsieur Gigue..Guise…Grise…
- Gijs. Gijs Van Hoecke.
- Voilà, oui.
Le jeune homme s’assoit et avale une gorgée. L’avocat reprend:
- Bon, comme vous le savez sûrement je suis votre avocat commis d’office.
- Non.
- Quoi non?
- Idéfix c’est pas mon avocat.
- Je vous demande pardon?
- Vous avez dit « mon avocat comme Idéfix ».
- Commis d’office!
- Ah, excusez-moi. C’est avec ces trucs aux oreilles, j’entends pas très bien.
- Tiens, qu’est-ce que vous vous êtes fait aux oreilles d’ailleurs?
- Ben c’est pour l’histoire des JO, là. On m’a suspendu.
- Quel rapport avec vos oreilles?
- Ben, c’est par là qu’on m’a…(il fait des gestes vers le haut avec ses mains)
- Non mais attendez une suspension en vélo c’est pas ça….
- Ah mais je sais bien, mais quand je leur ai dit ça ils m’ont collé une autre suspension sur la tête.
- Ah bon?
- Oui. De voiture.»

Un léger silence passe, et l’ange avec. Le comme Idéfix reprend:
« Bon…Je vais tâcher de parler fort alors. Ça va, ça fait pas trop mal?
- Oh non, on m’a vite décroché. Vous savez l’humour belge c’est  comme le gouvernement, ça dure pas longtemps.
- Et c’est toujours aussi fin, l’humour belge?
- Oui, surtout au début. C’est vrai qu’on m’a dit que vous étiez français, vous. J’ai pas bien compris pourquoi, d’ailleurs.
- Ben paraît qu’en Belgique vous trouvez plus d’avocats commis d’office.
- C’est vrai que ça manque de mecs en robe, en ce moment. C’est dommage, j’aime bien ça, les mecs en robe, si vous voyez ce que je veux dire.
- Ouais, je crois que je préfère pas voir en fait, dit l’avocat en s’emparant d’un geste sec d’un document qu’il pose devant lui.  Alors allons-y,  vous êtes jugé pour « atteinte à l’honneur de la…(il pouffe)…de la nation belge » , achève t-il sur un ton incrédule
- Quoi.....c’est nation belge qui vous fait rire? Attention hein, vous savez la Belgique c’est un vrai pays, une vieille dame…une nation quoi.
- Ah ça oui, une damnation, je veux bien vous croire (l’avocat pouffe à nouveau, le jeune homme hausse les sourcils).Pardon, passons. Alors « atteinte à l’honneur de la nation belge (il toussote) pour
avoir... » houla.
- Pour avoir houla? J’ai fait ça, moi?
- Non mais regardez il y a une erreur sur le document, c’est marqué « pour avoir trop peu picolé pendant les JO ».
- Ah non non, c’est bien ça.
- Je comprends pas, vous avez pas été suspendu des JO pour ivresse?
- Officiellement, si. Officieusement c’est “pour ivresse trop faible”
- Je comprends pas...on vous reproche de ne pas boire assez?
- Ah ben oui, nos entraîneurs nous contrôlent à la sortie des épreuves, pour être sûr qu’on est bien au-dessus de 0,5 gramme par litre.. Sinon, hop, suspension. C’est pour ça, on s’entretient, ajoute t-il en montrant sa canette.
- Mais attendez tous les autres ils picolent aussi?
- Les belges, oui.
- Et les autres non?
- Non, les autres ils prennent autre chose, mais nous on peut pas se permettre. C’est trop dangereux.
- Oui, c’est vrai, les cancers, les maladies fulgurantes…
- Non, ça ça nous dérange pas plus que ça...plus c’est fulgurant moins on paie les malades hein.
- Quoi alors?
- Ben mettons qu’on commence à se doper et qu’on gagne...
Il ajoute, devant le regard peu convaincu de l’avocat:
- Non mais avec deux faux départs, trois chutes et une invasion de sauterelles ça peut toujours arriver. Eh ben on supportera pas, ça ,c’est encore un coup à faire sauter le gouvernement, les gens vont se sentir agressés dans leurs habitudes.
- Mouais, ça se tient. Bon, je continue parce qu’après je dois aller en Birmanie défendre un client.
- En Birmanie carrément?
- Ah oui là bas le gouvernement paie des fortunes pour trouver des avocats qui fassent perdre leurs clients. Et puis en France on préfère juger les affaires à l’étranger que les nôtres, hein. Bref, allons-y « encourt une penne… » ben tiens, y a une faute d’orthographe maintenant! Regardez ça, ils écrivent peine p, e deux n et e.
- Ben oui. Une penne. Vous savez, les pâtes, là…
- Vous encourez des pâtes?
- Ah non pas des pâtes. Une pâte, répond le jeune homme en appuyant sur le ‘une’.
- Donc si vous perdez le procès on vous filera une pâte.
- Voilà.
- D’accord…et sinon ça en est où le taux de criminalité en Belgique?
- Ah non mais ils disent pas où ils vont me la filer, la pâte. Ça pourrait bien être dans mon (il fait des gestes vers son arrière-train)…enfin, voyez quoi.
- En effet, si c’est ça, ça doit humilier….
- D’ailleurs c’est pour ça qu’on trouve pas d’avocat commis d’office en fait, c’est la même punition pour l’avocat dont le client est condamné.
- Ouais…en attendant je vois vraiment pas comment je vais pouvoir me motiver pour vous défendre contre ça.
- C’est sûr. En plus, si je gagne, c’est penne perdue!, fait le jeune homme dans un rire exagéré.
- C’est belge, ça aussi, comme humour?
- Ah non le jeu de mots c’est francophone. Enfin, quand je dis francophone… Il s’interrompt.
- Oui?, s’enquiert l’avocat.
- Je parle pas du téléphone de Franco, hein, bien de la langue française.
- Non mais ça j’avais compris, merci. Bon je finis: « encourt une penne de huit centimètres de long et trois de large, bien chaude… » . Ah non je peux pas lire ça, désolé.
- Ça vous excite pas vous?, demande le jeune cycliste d’un ton soudain très sensuel en regardant fixement l’avocat et en se lavant.
- Eh oh non mais ça va pas?
- Si, depuis qu’on est ensemble je me sens apaisé, continue le jeune homme sur le même ton.
-Mais on nage en pleine féérie là!
- Ça vaut mieux que nager sous un ferry, non?, dit le jeune homme en se rapprochant.
- C’est une blague, c’est surprise sur prise ou quoi?
- Oui, je suis sur prise, exactement, électrifié comme un stade olympique… continue le cycliste. Il se rapproche de plus en plus, l’avocat recule apeuré…

Soudain, trois hommes en costume-cravate font irruption dans la pièce. Le plus moustachu des trois dit:
- Merci, Gijs, c’était parfait. Tu as un prénom pourri mais tu as très bien joué. Comme convenu on lève ta suspension.
- Merci monsieur, répond le jeune cycliste en s’écartant de l’avocat terrorisé.
- Mais c’est quoi cette plaisanterie?, fait l’avocat d’un ton terrorisé, ce qui est tout à fait raccord avec la phrase précédente.
- Rassurez-vous, une petite expérience, rien de plus, rien ne sera télévisé, répond l’officiel.
- Parce que c’était filmé en plus?
- Oui mais les seuls à voir ça seront des officiels du gouvernement belge, pour être discrets vous pouvez compter sur eux.
- Et c’est quoi cette expérience?, demande sèchement l’avocat avec un regard mauvais vers le cycliste goguenard.
- On est en train de tester la capacité de gobage d’histoires par les étrangers, répond le moustachu. Gijs vous raconte n’importe quoi depuis le début. Visiblement vous gobez tout, c’est bon à savoir.
- Mais quel est le but?
- Ben les français arrêtent pas de se foutre de notre gueule. Alors en 2016, hop, nos athlètes raconteront des histoires aux vôtres, apparemment ça les déconcentrera, et hop, vous serez ridicules. Comme ça, hop vous arrêterez peut-être de faire les malins au conseil Européen.
- Juste comme ça vous voulez pas arrêter de dire hop? Et donc c’est politique votre truc?
- Non non, rassurez-vous, rien de si sérieux, on en a juste ras le bol de vos blagues pourries. Vous savez, en Belgique, la politique...
- Ouais, et maintenant que je suis au courant, comment vous allez m’empêcher de vendre la mèche?
- Ça c‘est le travail de Gijs. Il va vous montrer ce qu’on peut faire avec une penne.
- Oui. Tu es au courant et je suis électrisé, alors on va l’allumer, la mèche, au lieu de la vendre » , fait le jeune homme en reprenant son ton doux.
L’avocat part en courant, tenant sa robe de ses mains, suivi de près par le jeune cycliste. Les trois officiels restent là. Le moins moustachu des trois, un chauve imberbe, sort son portable:
« Monsieur le premier ministre? Oui, la France c’est bon, on peut y aller…Plan de guerre
“ Endormissement par histoires débiles”  lancé…euh, par contre, juste une chose: ça fait pas un poil long, comme nom de plan?…comment?…ah, “plan César”, parce qu‘on est les plus braves?…Mais c’était pas déjà le nom du plan qui a foiré pour empoisonner les salades en Europe, ça?…comment?…que j’aille me faire foutre?…très bien… »
Les deux autres officiels partent. Le troisième s’apprête à les suivre mais fait volte-face et ressort son portable:
«  Oui, monsieur le premier ministre, c’est moi…non mais juste une question…je vais me faire foutre avec ou sans penne? »

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27 août 2012

"Moi aussi j'urine dans les piscines" (Berlingo - [2] - Note : 77/100)

Alors que Victor Newman hésite pour la énième fois à se remarier avec son ex-ex femme les programmes sont soudainement interrompus.

Le bandeau édition spéciale s’installe alors à l’écran et la journaliste Lydie O’Duvillage prend la parole.


“ Je m’exprime au nom de toute la rédaction en vous présentant nos excuses pour cette interruption de ce qui est, nous le savons, votre programme préféré. Jusqu’au bout nous avons essayé de vous épargner cette souffrance, ce manque mais pas d’inquiétudes Victor Newman revient demain et nul doute qu’il n’aura pas encore fait son choix.

Si nous interrompons ce programme c’est parce qu’un évènement grave vient de se produire. Nos confrères du Wall Street Journal viennent de recueillir les propos du nageur Michael Phelps qui vient d’avouer uriner dans les piscines !

Retrouvons tout de suite Xavier notre envoyé spécial à la piscine municipale de Berck


- Bonjour Lydie, la nouvelle s’est répandue à la piscine comme une traînée de poudre depuis ce midi. Ici les nageurs sont sous le choc et tout le monde se méfie de son voisin de couloir.


- Les gens vont-ils changer leurs habitudes depuis que ce scandale a éclaté Xavier ?


- D’après les premiers témoignages que j’ai recueilli les enfants sont plutôt heureux de cette nouvelle. En effet, si un champion olympique peut se permettre d’uriner dans une piscine pourquoi des enfants n’aurait pas le droit de faire de même ? Un gamin vient même de renommer l’endroit la pipiscine !


- Merci Xavier pour ces nouvelles ! Une autre nageuse américaine vient de réagir en disant que cette révélation n’était en fait qu’un secret de polochon..., pardon de polichinelle.

Cette révélation suscite à présent de nombreuses questions, la plus importante étant comment savoir quand les autres nageurs se laissent aller ? Notre enquêteur Jérémy Maculotte va vous éclairer !


- En effet Lydie qui ne s’est pas un jour demandé si uriner dans la piscine était repérable ou non ? Pour le savoir il existe une règle clé :

Vous ressentez une vague de chaleur à côté de vous, ne croyez pas que le maître nageur a craqué sur vous et a augmenté la température pour se faire bien voir, non, regardez plutôt autour de vous et celui qui détourne le regard est sûrement le coupable. Morale, une piscine ne se transforme pas soudainement en jacuzzi !

- Jérémy vous êtes connu pour vos reportages d’immersions tous plus dangereux les uns que les autres. Tout le monde souhaite donc savoir si vous aussi vous avez fait votre baptême du petit pissou dans le bassin ?


- Bien sûr ! Un journaliste doit aller au bout de son enquête et je dois dire que celle-ci a été particulièrement éprouvante ! Tout d’abord il faut trouver une place judicieuse, je vous conseille de vous mettre le plus loin possible du reste des nageurs ou si cela n’est pas possible approchez vous d’enfants en bas-âge ou au contraire de personnes âgées. S’ils remarquent quelque chose mentez ! N’ayez pas peur de leur dire que ce sont eux les responsables, en effet à leur âge peuvent-ils vraiment jurer qu’ils n’y sont pour rien ? Je ne crois pas.


- Merci Jérémy pour cette enquête très... poussée. Merci à tous d’avoir suivi notre édition spéciale sur un sujet qui d’ors et déjà divise.

Pour approfondir le sujet sachez qu’un Confessions Publiques sera consacré à ce thème : vous pourrez ainsi suivre Kelly, 32 ans qui rêve de ressembler de Loana et qui ne supporte pas que son compagnon Jacky, 47 ans ait une autre relation avec les piscines que la sienne.

Un dernier mot avant de vous quitter : sachez que Michael Phelps vient d’être engagé pour être l’égérie de la marque de luxe Louis Vuitton. Il n’y a plus aucun doute luxe et classe ne sont pas synonymes...

27 août 2012

"La cérémonie de clôture des Jeux Olympiques" (Marina - [2] - Note : 76/100)

Situation : Une équipe télé française fait un documentaire sur la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques. Ils vont suivre la personne qui organise ça.
(Faire comme si on était sur le plateau d’ONDAR – Oui, je l’avais déjà dit dans le précédent texte mais c’est important)

(Arrivée comme une trombe sur le plateau avec un bloc-notes et un casque)
« Guys, guys, guys ! That’s not ok at all. We said what on those lights? We said no because there are ugly and not in the spirit of the JO. (Attendre un peu, faire genre je parle au public d’ONDAR) Ouais, j’parle bien Anglais. Ah c’est vous les personnes qui vont faire un docu sur la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques ? Et vous êtes français ? Ah mais c’est génial, je parle très bien français. Oui je suis anglaise, et alors ? On est dans un sketch, je peux être la nationalité que je veux. Allemande (Dire quelques mots d’allemand avec un accent approximatif), Suédoise (Pareil que pour l’allemand), Espagnole (Pareil que l’allemand et le suédois) etc etc. On peut faire ça à l’infini. C’est la magie du sketch. Vous n’existez pas vous, vous le savez ça ? Noooonnnn, vous êtes dans ma tête. Eeeehh oui. C’est fou la vie. Et je vais peut-être commencer mon sketch parce que là, le jury est en train de me regarder et ils ont la main pas loin du buzzer, ça serait dommage vu je n’ai même pas commencé.
Allez !! Alors, ce qu’on va faire, vous vous mettez sur le côté et vous ne parlez pas. Vous me laissez faire mon boulot tranquillement. Voilà, allez, sur le côté, zou, allez (Avec mon regard, faire comme si je suivais l’équipe TV aller sur le côté). Eh bah enfin. Bref, les gars, on s’active, on s’active, la cérémonie est bientôt, faut qu’on soit hyper prêt, ok ? Non mais je veux plus d’entrain là. Ok ?? (Et le public répond ‘Ooooookkkk’) Aaaah, j’aime ça. Bon Mike, on en est où sur l’install ? (Jouer avec ses cheveux, jouer avec le bloc-notes) Ouais, en fait, tu sais pas. Tu me fais perdre mon temps Mike Olagan. Va falloir changer ton comportement young man. Et ton nom de famille aussi. Mais pour l’instant, mon cerveau n’a rien trouvé de mieux. Bon quelqu’un sait sur ces fucking install’ ? Personne ? Je travaille avec une bande d’incapables, c’est pas possible. Bon peut-être que sur les artistes qui vont chanter à la soirée, on sera peut-être un peu plus fixé. Qui s’occupe de ça déjà ? Ah oui, Kate. Kate ici. Et non ce n’est pas Kate Middleton, enfin Kate Spencer, enfin la duchesse de Cambridge. Je suis peut-être folle mais pas au point de faire travailler la duchesse de Cambridge pour moi. Eeeeh, j’aurais pu le faire. Pardon. Alors Kate, on a qui déjà ? Spice Girls, je le savais. Muse, je le savais aussi. The Who, les One Direction, les chansons des Beatles de John Lennon (Acquiescer). Oui, ok mais je le savais tout ça. Tu ne m’apprends rien là. Anyway, bon on en est où au niveau des répéts ? Ah les Spice Girls sont en train de répéter maintenant ? (Regarder sur son bloc-notes) Je n’étais pas au courant, soit. Bah on y va ? (Faire quelques pas) On y est déjà, génial. Alors, woh. (Faire comme si j’essayais de bien regarder ce que je vois) Elles ont morflés quand même. Sauf Victoria Beckam, c’est bizarre. Bah en fait, au niveau des install’ on est bon ? Bah ouais (Avoir un rire nerveux et après, expirer, inspirer tout en disant la phrase qui va arriver) Ne pas s’énerver, ne pas s’énerver. Mike aura juste un p’tit accident dans les escaliers, Mike aura juste un p’tit accident dans les escaliers. C’est moi ou ça chante faux ? Je vais bientôt saigner des tympans je crois. Ce qu’on va faire, c’est qu’on va en faire chanter 2 très forts et les autres chanteront en playback. Alors on va faire chanter Mel B et Mel C et les autres, Geri, Victoria et Emma playback. Je n’aurais jamais cru dire ça un jour même dans mes rêves les plus fous. Et qu’on arrête leurs répéts là parce que j’en peux plus, comme ça là (Faire comme si j’avais la grosse tête avec mes mains). Allez, on va en coulisses. (Refaire quelques pas) C’est allé vite. Les gars, on va se faire une réunion vite fait là, allez, venez. Alors euh, je suis contente. Certes, je gueule beaucoup mais c’est parce que je vous aime. (Attendre un peu) Non, c’est pas vrai mais j’vous apprécie. J’vous supporte quoi. Mais je trouve qu’il faut se dire les choses quand ça va et en ce moment, ça va donc je suis contente. Ah oui, avant que je continue, Mike, viens voir, faut que je te dise un truc important. Allez, viens (S’avancer vers le centre du plateau – Vous voyez ce que je veux dire –  vers l’entrée du plateau en fait) approches toi, n’aie pas peur. Alors (Faire comme si je l’avais poussé vers les escaliers, et faire comme si je le regardais tomber). Voilà, ça, c’est fait. (Revenir vers le groupe avec un grand sourire) Là, je suis vraiment contente. Donc maintenant, on a plus que quelques petits détails à régler et on sera prêt. Alors (Attendre quelques secondes) c’était quoi ça ? Oui ce qui vient de passer, c’était quoi ? Oui, j’ai vu Kate que c’était Russel Brand à poil, je ne suis pas idiote non plus. Mais pourquoi il est poil ? Je n’avais pas validé ça moi hein. Alors c’est comme ça? Vous voulez me la faire à l’envers, c’est ça? Et le 1er qui dit ‘That’s what she said’, je le bute. Vous vous êtes tous ligués contre moi, c’est ça ? Pour que cette cérémonie de clôture des JO soit la plus merdique qu’on ait jamais vu, c’est ça ? Et bah, vous savez quoi ? J’EN AI RIEN A FOUTRE DE CETTE CEREMONIE, JE DETESTE LES JO !!!! Ouais, vous avez entendu ouais. Je travaille pour un truc que je ne peux pas blairer. Je trouve que ça ne sert à rien, qu’il n’y a des sports qui ne devraient même pas être là-dedans. Le trampoline, sérieusement ? La marche à pied. Même si c’est drôle à regarder, c’est aussi un supplice pour les yeux. J’en peux plus de l’or, de l’argent, du bronze. Ça me poursuit même dans mes rêves. Et j’en ai marre de travailler avec des p’tits cons qui ne sont même pas foutus de faire ce que je leur demande alors que c’est moi la cheeeeeffff !!!! Alors maintenant, vous allez faire comme je vous le dis et on va faire une putain de cérémonie de clôture, parce que ça voudra dire que ces putain de JO sont finis. (Voir que l’équipe TV est toujours là et qu’elle a tout filmé) Ah, vous êtes toujours là ? Depuis quand ? Bah oui, depuis le début, je vous ai même accueilli. Vous avez tout filmé ? Tout ? Tout, tout (Faire le mouvement genre je pousse quelqu’un)? Ah, génial. Voilà. (Attendre un p’tit peu) Bon combien pour que vous effaciez ce que vous avez filmé, enfin à partir de la réunion ? (Faire comme si j’étais un peu surprise) Sérieusement ? Ah ouais ? D’accord, oui, je peux vous faire rencontrer les Spice Girls. On y va maintenant ? Ok, donc c’est par là (Montrer les escaliers qui vont en haut, vous voyez de quoi je parle). Ouf, je m’en sors bien là »

27 août 2012

"Seins nus, elle sème des policiers" (MissNat - [2] - Note : 66/100)

Un policier arrive en courant en descendant les marches. Il reprend son souffle...

Er...er... er.... Capitaine... Capitaine ! Désolé de... de... mon absence, mais je viens au rapport... Oui, attendez, j’essaie de reprendre... mon souffle... et mes esprits... Quoi ?! Pourquoi mes esprits ? Je vais vous répondre... J’étais de faction dans le XVIe... Oui c’est chic, oui ! Enfin, chic, mais quand même un peu bizarre. Bref j’arpentais les rues quand tout à coup ! Oui, mon Capitaine ? Ce que je foutais là-bas ? C’était pas mon arrondissement aujourd’hui ? Je devais aller à... Barbès ? Ah oui, mais non, non, non, je suis allergique à l’air de là-bas ! Et puis la barbe de Barbès !
Donc bref, j’étais au XVIe, quand tout à coup ! Mon Capitaine ? Je devrai aller à Barbès demain ? Ah oui mais... enfin... je préfèrerais rester dans le XVIe si ça ne vous dérange pas ? Pourquoi je veux cela ? Laissez moi finir, vous allez comprendre !
Donc tout à coup ! Je vois au coin d’une rue, un mec qui me bouscule et me fait tomber ! Donc je me relève, et me prépare à le poursuivre, quand à nouveau je me fais bousculer, par une dame dont le soutif est tombé à ce moment précis. Là, vous voyez ce que je décide de faire, mon Capitaine. Je me relève à nouveau, je prend l’objet du délit, et je commence à courir. Et bien, vous me croirez ou non Capitaine, mais elle courait vachement vite, et pourtant, sans le fameux soutien-gorge, ça balançait pas mal, si vous voyez ce que je veux dire ! Il fait un léger clin d’oeil.
Oui, mon Capitaine ? Pour quelle raison je la poursuivais ? Et bien, c’est simple, pour lui rendr... pour atteinte à la pudeur, mon Capitaine ! Vous vous rendez compte, on est dans le XVIe et une femme à la poitrine dénudée, laissant dévoiler ces bouts de chair interdits, dont le mouvement de balancier (Il l’imite en même temps qu’il dit cela) pourrait donner des envies aux plus prudes de nous... Excusez-moi, je m’égare... Donc oui pour atteinte à la pudeur !
Comment ? Si je l’ai rattrapée ? Et bien, il est là le problème. Oui parce qu’au moment ou j’ai failli l’attraper, ben cette femme a réussis à me semer. Hein ? Comment ça je me suis fais ridiculiser par une femme ? Nan mais c’est pas vrai. C’est juste parce qu’elle courait plus vite que moi c’est tout. En même temps, là ou elle est, elle doit faire du sport tous les jours (Dit-il avec un grand sourire avec des arrières pensées). C’est sûrement pour ça qu’elle cours plus vite que nous. Pourquoi vous me regardez d’un drôle d’air ? Hein ? Vous êtes choqué par mes propos ? Nan mais j’déconnais hein ! En même temps, quand je disais qu’elle faisait du sport tous les jours, c’était la vérité hein ! Et en plus, de courir très vite, elle a réussis à voler une voiture. Et pas n’importe laquelle, elle a réussis à me piquer la voiture de fonction. Vous vous rendez compte qu’elle était au volant de ma voiture sans soutien gorge. Forcément, j’me suis retrouvé à pieds et elle a donc pris la fuite ! Comme quoi, même les femmes qui vendent leur corps peuvent être intelligente ! Hein ?! Comment ça si je continue comme ça, j’vais finir par faire le trottoir ? Vous plaisantez au moins ? Ah ouf, vous m’avez fait peur là ! x). Elle ressemblait à quoi physiquement ? Euh...bah à une femme sans soutif dans une voiture de police ! Plus sérieusement ? Je ne sais pas, elle courait tellement vite que je n’ai pas fait attention.
(Deux personnes arrivent en blouse blanche vers le “policier” en question) Qu’est ce que vous dîtes ? Vous me demandez si je vais bien ? Bien sûr que oui ! Pourquoi ? Parce que je ne suis pas un vrai flic ? J’suis dans un hôpital et je parle tout seul ? Nan mais c’est une blague là ?! Si c’est comme ça, je m’en vais ! (Les deux personnes en blouse blanche embarquent la personne en question !). Nan mais lâchez moi ! (Tous les trois montent les marches.)

25 août 2012

"Les zombies sont-ils fiscalement avantagés face à la loi ?" (Bakageru - [2] - Note : 77/100)

La scène prends place dans un bureau, assez officiel. Un homme à son bureau, en costume, joue avec un petit avion en papier. Devant lui se trouve une plaquette indiquant “Roi”.
Alors que son avion vient s’écraser au sol, un autre homme en costume arrive, un petit dossier sous le bras.

Roi - Bien le bonjour mon petit Saint-Eloi ! Comment vous portez vous ?
St-Eloi - Je me porte très bien, mon bon Souverain.
Roi- Saint-Eloi … Saint-Eloi … Quel prénom stupide ! Vos parents devaient vous en vouloir, dites-moi.
St-Eloi (Faisant comme si de rien était) - Et j’ose espérer que Monsieur le bon Président se porte tout aussi bien que moi.
Roi- Mais bien évidemment ! Citez moi une seule personne dans ce pays qui ne se porte pas superbement !
St-Eloi - Si j’ose dire, mon bon président, le pays lui-même,ne peut se porter pire.
Roi - Est-ce vrai ce que vous dites là? Comment cela se fait-il, mon bon Saint-Eloi ?
St-Eloi - Oh mon Roi, votre majesté est bien culottée ! Auriez-vous oublié cette invasion de zombies qui ravage votre nation ?
Roi - Oh oui, bien. Cette futilité.Quelles sont donc les nouvelles ce matin ?
St-Eloi - Une école ravagée.
Roi - Oui …
St-Eloi - Un millier de citoyens dévorés.
Roi - Banalités.
St-Eloi - Et surtout, mon honneur ..
Roi - Dites-moi donc.
St-Eloi - Mais alors là …De vous annoncer la nouvelle, j’en ai peur.
Roi (Enfoncant ses coudes dans le siège) - Je suis prêt ! Allez-y !
(Les échanges se font d’une voix de plus en plus forte)
St-Eloi - Vraiment ?
Roi - Oui !
St-Eloi - Le souhaitez-vous seulement ?
Roi - Ais-je vraiment le choix ?
St-Eloi - Quelle dévotion !
Roi - Etes-vous ému ?
St-Eloi - je le suis mon Honneur !
Roi - A votre tour de m’émouvoir ! Avouez !
( Un silence, la voix de St-Eloi se fait faible)
St-Eloi - Ils ne paient pas d’impôts.
Roi - Qui ? Les zombies ?
St-Eloi - Malheureusement … Oui.
Roi - Mais comment osent-ils ? Je ne puis tolérer une telle infamie dans mon royaume !  Arrêtez-les !!
St-Eloi (dans sa barbe) - Et coupez leur la têêêêêêête !
Roi -Pardon ?
St-Eloi - Non, rien. Remarque inutile.
Roi - Et comment expliquez-vous cela ?
St-Eloi - Et bien, c’est inutile puisqu’ils sont des morts vivants déjà en état de décomposition, donc ils sont déjà en train de la leur perdre leur tête, au sens propre du terme, pas la peine de la couper. Une pichnette suffirait, mais je suis pas sûre que cela leur ferait grand effet...
Roi - Je … Parlais des impôts … ?
St-Eloi - Oh, pardonnez-moi. Oui, en fait il s’agit d’une simple formalité. Etant donné qu’il sont morts, ils ne sont techniquement plus imposable, vu que leur resurrection n’a pas été déclarée. En même temps, vu la lucartivité de leur action, je ne sais pas si …
Roi - Si ! Ils deviendront imposables ! je refuse qu’un être sur mon territoire déroge à cette règle ! Ne serait-ce que pour dédommager !
St-Eloi - Et bien, vu qu’ils ont tout perdu à leur mort, et qu’ils ne gagnent rien au terme de leur activité, je vois mal ce qu’ils pourront payer.
Roi - … Ils font quoi, déjà ?
St-Eloi - Ils mangent vos sujets.
Roi - Ah oui.
(Un silence)
St-Eloi - On fait quoi alors ?
Roi - Ben … Ils paient en nature ?
St-Eloi - On en ferait quoi, de ces bouts de cadavres ?
Roi - .. Des recherches pour la médecine ?
St-Eloi - Si on a plus personne à soigner ca ne servira pas plus. On a même quasiment plus de médecins non plus.
Roi - Donc on fait quoi ?
St-Eloi - On les extermine ? ce serait bien, je pense, sinon votre royaume ne sera plus très reluisant, uniquement peuplé de zombies ...
Roi - C’est vrai. En même temps, c’est bien, ca fait moins de bouches à nourrir. Moins de frais et tout ça … Y’en aura plus pour moi.
St-Eloi - Sans sujets, pas d’Argent.
Roi - C’est grace à eux que j’ai des sous ?
St-Eloi - Pour simplifier, oui.
Roi - Donc plus il y aura de sujets, plus il y aura d’argent ?
St-Eloi - Oui, et là, les zombies n’aident en rien, ils ne produisent rien.
Roi - Mais … Il faut tous les éradiquer ! Allons sauver mes citoyens ! mes citoyens chéris : les vrauis, les productifs, les imposables ! ou ets ma garde royale ? GAAAAAAAARDES !
St-Eloi - Tous bouffés.
Roi - Quoi ? mes gardes ? Mangés ,
St-Eloi - Tous sans exception.
Roi - j’irais donc moi-même ! (se saisit d’une épée cachée derrière son bureau) Allons-y !!
St-Eloi est mainteant seul. Il ouvre un un tiroir du bureau, en sort une couronne, la mets sur sa tête.

St-Eloi, a lui même - C’est mal de profiter d’un roi qui perd la boule. c’est mal de lui faire croire que des zombies ont envahi son royaume. C’est mal de lui avoir tendu un piège à la sortie du palais. C’est mal de s’emparer du pouvoir ainsi.
(En sortant de scène)
Oh oui, c’est maaaaal... Mal, mal, mal ...

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25 août 2012

"Un ours gourmand dévalise une confiserie" (Lolifan - [2] - Note : 62/100)

Dans un tribunal, un homme :


Affaire n° 42 987 : Winnie Lourson, ours, accusé de : gourmandise, braquage d’une confiserie, avoir versé le sang d’un homme et voulu la mort de ce même homme.


Le juge (ou procureur, hein !) - Monsieur... (regarde sa fiche) Lourson, avez-vous quelque chose à dire pour votre défense ?


Winnie - Oui, j’ai à dire !

Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux, il faut se satisfaire du nécessaire.

Vous connaissez tous cette chanson que Baloo rabâche jour après jour, n’est ce pas ? Enfin, rabâchait...

Ah ! Le nécessaire ! Ça lui a suffit, au final ? Tu parles ! Il a fini comme il a commencé, au milieu de nulle part... Reste à savoir si “nulle part” peut avoir un milieu !

Bref ! Alors Baloo, lui, le nécessaire, ça lui a permis de finir avec le poil gras, les yeux vitreux, de puer à faire déguerpir les putois et les mouches à merde...

Ah oui ! Pour ne même plus pouvoir grimper aux arbres, ça lui a servi de ne se satisfaire qu’avec le nécessaire ! Même Mowgli n’a pas voulu le revoir une dernière fois ! Alors ses principes datant de 1894, il peut se les mettre dans la truffe ! Oui, parce que pour les incultes, Le Livre de la Jungle, écrit par Rudyard Kipling, est sorti en 1894 !

Aujourd’hui, nous, les ours, et plus particulièrement moi, Winnie, qui ne suis plus l’ourson préféré de vos enfants (J’ai été doublé par Dora... C’est gagné ! Pour elle en tout cas...), nous avons besoin de plus que le nécessaire pour être en bonne santé, et donc heureux. Alors oui ! Oui ! j’ai dévalisé cette confiserie ! Mais est-ce de ma faute si le miel, et tout ce qui contient du saccharose (ce que vous appelez  “sucre”) nous fait être en bonne santé et nous rend dans un état d’euphorie grisant, et disparaît de nos forêts à cause de vous, les Hommes ! C’est de votre faute, si les abeilles ne peuvent plus habiter dans les zones que vous déboisez, parce qu’elles n’ont plus rien à manger et que du coup, nous n’avons plus de miel en quantité suffisante pour subvenir à nos besoins !

De plus, vous autres humains, avez la fâcheuse habitude d’oublier ce qu’a dit le seul d’entre vous qui nous ait jamais compris : “Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué”. Ne me jugez pas avant d’avoir jugé vos propres erreurs.

Oh, et puis, j’allais oublier, mais votre accusation, là, “accusé d’avoir versé le sang d’un homme et voulu la mort de ce même homme”, elle ne tient pas la route. Mais alors, pas du tout !

D’abord, je n’ai jamais voulu sa mort, ce n’est quand même pas de ma faute si un éclat de verre lui a entamé le bras comme une de mes griffes l’aurait fait ! (-Objection Votre Honneur ! -Refusée. Laissez-le finir.) Oh, et ne jouez pas sur les mots, je le sais que je c’est moi qui l’ai cassé, la vitrine à l’origine de cet éclat !

Et puis, de toutes façons, vous, humains, au cours des siècles, avez toujours eu un comportement fort peu exemplaire envers nous, les ours !

Combien d’ours avez-vous tué en les forçant à combattre des gladiateurs, pour votre bon plaisir ? Combien d’entre nous avez-vous tué pour faire de notre peau des manteaux ? Combien d’entre nous avez-vous enfermés dans ce que vous appelez “zoo” ? Pour votre bon plaisir, encore et encore !

Oh, dois-je vous rappeler également l’histoire de cette humaine qui s’est incrustée dans une famille d’ours ? L’histoire dit que tout s’est bien terminée, mais c’est faux ! C’est un mensonge ! Calomnies ! Médisances ! Elle est revenue, la fillette ! mais avec des chasseurs ! Et les 3 ours qui composaient cette famille, il n’en est resté que des traces de sang sur le sol et les bols soit trop froid, soit trop chaud, soit juste comme il le faut !

Alors, votre justice, qui, soit dit en passant, n’est pas très “juste”, vous pouvez vous la mettre dans la truffe, après avoir enlevé les principes de Baloo, évidemment !


Concertation des jurés.


Le juge - Après concertation des jurés, des décisions ont été prises. M. Lourson, accusé de gourmandise est reconnu innocent. Également innocent pour les accusations concernant le confiseur. Reconnu coupable pour le braquage de la confiserie, avec circonstances atténuantes. 5 mois de zoo ferme.


Winnie sort entouré de deux hom... Gardiens.


Le même homme du début - Affaire n° 42 988. Renard, Maître, accusé d’avoir arnaqué et volé Corbeau, Maître.


FIN !

25 août 2012

"Il libère un élan coincé dans une balançoire" (Sarah - [1] - Note : 65/100)

Bonjour à vous 5 déjà..

Je pense qu’il est quand même important de saluer les jurys (lèche botte? Jamais !)


Pour ma 1ère participation je regarde cette BELLE liste de sujet (tant qu’à faire dans la lèche je continue ^^) mais je reste très perplexe…


Quel sujet choisir ? Parce que je pars quand même du principe que je n’ai AUCUN talent humoristique, encore moins à l’écriture.. Je dis, à l’écriture, car j’ai un coté gros boulet qui fait beaucoup rire mon entourage, « drôle malgré elle » c’est souvent ce qu’on dit de moi. Alors par écrit pas facile à faire transmettre… Oui, en tapant sur son ordi difficile de faire rire sans faire exprès.. à moins que vous soyez à coté de moi… ce qui est impossible.. à moins que vous piratiez mon ordi et que vs me regardez par la webcam… Oui mais la je m’emballe et surtout je me fais peur (du coup je suis parti mettre qqch pour cacher le petit œillet de ma webcam.. Parano ? NOOON !)


DU COUP (j’en reviens à ma recherche de sujet avant que vous me disiez justement que je suis hors sujet) arrivant un peu tard je vois que beaucoup de thème sont déjà pris, il en reste peu…  Et la je m’arrête sur ce sujet : Il libère un élan coincé dans une balançoire ?


Et une question me saute aux yeux (quand je dis ca, il ne faut pas le prendre au sens propre, une question ne peut pas littéralement….. Oula je m’énerve toute seule, je déteste imiter son humour !)


Bref une question me vient à l’esprit… Qu’est ce que foutrait un élan à proximité d’une balançoire ??? Non mais c’est vrai j’ai beau avoir l’esprit ouvert, je comprends pas…


Wikipédia : Les élans ou orignaux vivent dans les forêts boréales et les forêts mixtes de feuillus de l’hémisphère nord, sous des climats tempérés à subarctiques.

Pensez vous sérieusement que dans ce genre de forêt on a pris le temps d’installer des balançoires ? Quoi ? Ils avaient peur que les élans se fassent chier ??
Vous la voyez vous la Brigitte Bardot :
« -Oh Arthur !! (oui ! j’ai décidée d’appeler à de ses employés Arthur) Le bulletin d’aujourd’hui dit que les élans se font de plus en plus chier de nos jours…  Et si on leur installait des balançoires ?? »
Non mais sérieusement ce n’est pas possible…… Mais bon vu qu’il faut quand même que je traite ce sujet….. Ok….  Partons du principe que la Brigitte est décidée d’installer des balançoires dans les forêts machins trucs…. et qu’un mec qui passait par là est venu libérer cet élan.

Mais alors la, on va s’arrêter sur ca… Imaginez 2 secs la tête du mec.. Un élan male à l’âge adulte pèse entre 500 et 700 Kg.. Il peut avoir des bois de plus de 1m60.. Je pense qu’on est tous d’accord pour dire que si un élan se coince dans une balançoire c’est plutôt ses bois.. Du coup imaginez le truc.. un élan de plus de 500kg avec des immenses bois coincés dans une balançoire, qui doit surement s’agiter dans tous les sens.. Et vous pensez sérieusement qu’un mec lambda va s’approcher, serein, dire « Hop hop coco reste tranquille je vais te décoincer »

Non mais sérieusement arrêtons de se foutre de la gueule des gens ??! ;)

[FIN]

18 août 2012

"Pour prouver que l'immortalité existe, il envisage de se suicider" (Bakageru - [1] - Note : 56/80)

Un docteur, assis à son bureau, consulte ses dossiers.

 

Docteur : Marguerite ? Le client suivant ?

Marguerite, arrivant sur le côté : Monsieur Martin Duprès, Monsieur. Tentative de suicide et trouble à l'ordre public. Potentielle dépression. Voilà le dossier.

Docteur : Très bien, faites le entrer.

 

(Marguerite s’éclipse sur le côté dont elle est venue. Un moment passe.)

 

Docteur : Et bien, Marguerite ?

 

(Elle réapparait.)

 

Marguerite : Disons que … Le patient refuse d'entrer sans un objet assez … Volumineux.

Docteur : Quel est-il ?

Marguerite : Un … Un robot.

Docteur : Un robot ?

Marguerite : Taille humaine, qui plus est.

Docteur , après un temps : Et bien, sur il refuse de s'en séparer, faites-le entrer avec...

Marguerite : Bien.

 

(Elle ressort. Le patient entre, avec un robot sur roulette.)

 

Docteur : Bonjour.

Martin Duprès : Bonjour ! Bonjour Docteur !

Docteur , désignant le robot :Et c'est qui ça ?

Martin : Et bien … C'est moi !

Docteur , désignant toujours le robot : Non, lui.

Martin : mais c'est moi !

Docteur : mais le robot je vous dit !

Martin : Non, le robot, c'est moi.

Docteur : Non. Vous êtes Martin. Martin Duprès.

Martin : Non, c'est moi, mais quand je serais mort !

 

(Un silence.)

 

Docteur : Bieeeeen. Donc, Monsieur Duprès. Vous avez tenté de vous suicider .

Martin : Pas exactement en fait. Et c'est marrant que vous me dites ça, parce que c'est ce que tout le monde croit. Mais vous monsieur le docteur, vous êtes un homme intelligent, je suis sûr que vous comprendrez. Je ne l'ai pas expliqué aux autres, parce que ils n'ont pas le même intellect. Donc, en fait, monsieur le Docteur, si j'ai tenté de me tuer … Enfin, cela dit, je ne dis pas que ceux qui ne sont pas docteurs sont bêtes. Par exemple, votre femme n'est peut-être pas docteur, mais je suis sûre qu'elle est très intelligente.

Docteur , tentant de revenir au sujet.: Vous me disiez pourquoi vous vouliez mourir.

Martin : Oui, alors là, Docteur, réside toute la subtilité. Voyez-vous, je veux me tuer, mais pas mourir.

Docteur : ... Pardon ?

Martin : Oui. J'ai essayé de me tuer pour accéder à la vie éternelle.

Docteur : Il me semblait que le suicide était proscrit par la religion...

Martin : Non, ça n'a rien de religieux ! Une fois « mort », je pourrais vivre eternellement, mais dans ce robot, par une simple transmission de données.

 

(silence, à nouveau. Le docteur demeure encore plus sceptique.)

 

Docteur : Bon, si vous m'expliquiez plutôt pourquoi vous gardiez un sanglier chez vus et qu'il a dévasté tout votre voisinage …

Martin : Ah, oui. En fait, c'était pas un sanglier, c'était mon chien.

Docteur : Je veux bien admettre que vous ayez domestiqué un sanglier, mais cela n'en fait pas un chien vous savez.

Martin : Ah mais non, avant, c'était un vrai chien vous savez : Un labrador, gentil comme tout, il avait 13 ans... Comme ça faisait un peu vieux our un chien, je lui ai donné une seconde jeunesse, en le transplantant dans un jeune sanglier !

Docteur : Et comment vous y êtes vous pris ?

Martin : Alors j'ai commencé par tuer mon chien …

Docteur : Mais vous êtes un monstre !!

Martin : Et j'ai récupéré les données de son esprit avec ses nerfs ; et je les ai mise dans le sanglier, pour que l'esprit de mon chien puisse vivre dans un corps plus jeune !

Docteur : … Et pourquoi un sanglier ?

Martin : Ben, en fait, je récupère toujours les nerfs du corps récepteur. Je pensais en faire des bonbons en gélatines après. Vous savez, c'est comme ça qu'on fait.

Docteur : …. C'est absurde.

Martin : Oui. C'est avec des nerfs de porc qu'on fait ça en fait, du coup mais bonbons étaient immangeables. Un goût trop prononcé …

Docteur : Et comment votre sangl...Chien en est il arrivé à saccager le quartier ?

Martin : Ben … J’organisai une réception d'adieu avec ma famille, avant de réitérer l’expérience de mon chien sur moi-même. Truffe était bien évidemment là, pour leur prouver que c'était possible. Mais Suzette, ma petite cadette, se sent toujours obligée de vérifier ce que je dis. Elle a donc libéré la perruche de ma femme pour voir si le sanglier allait courir après.

Docteur : Et ?

Martin : Ben la fenêtre du salon était ouverte, la perruche est sortie, avec Truffe sur les talons. Même si les perruches n'ont pas de talons, vous en conviendrez.

Docteur : Donc, si je comprends bien, votre sanglier a détruit quasiment deux maisons pour une perruche ?!

Martin : C'est un chien. Ensuite, oui et non. Il a croisé d'autres chiens du quartiers et comme ils n'ont pas reconnu Truffe, ils se sont battus avec.

Docteur : D'où les dégats.

Martin (approuvant): D'où les dégats.

Docteur : Donc c'est tout ?

Martin : C'est déjà beaucoup !

Docteur : Vous êtes fou. A lier.

Martin : Vous me laissez sortir maintenant ? Je dois devenir immortel. Ca prends du temps, vous savez.

Docteur : Non. Vous restez là. Ici. Vous n'en sortirez jamais. Je ne vais pas vous laissez tuer d'autres chiens !

Martin : Mais je ne les tue pas, je les aide ! Ils m'en sont très reconnaissant par la suite !

Docteur : Je ne vous crois pas. Ce que vous dites et faites n'a aucun sens.

Martin : Je vois. Vous avez besoin d'être convaincu. Je vais donc procéder à mon expérience sur vous !

Docteur : pardon ? Non ! Posez cet ouvre-lettre ! Margueriiiite !

Martin : Je suis sur que cela vous fera du bien. Vous n'êtes plus très jeune vous savez... Mon robot n'était pas prévu pour vous, mais puisque vous y tenez …

 

(Martin entraîne le docteur derrière le paravent. Il en ressort, sans le docteur, s'approche du robot.)

 

Martin : Bien. Le circuit imprimé maintenant … Quoi ? Il n'est plus là … je fais quoi maintenant avec le docteur ?

 

(Marguerite entre par le côté. Encore.)

 

 

Marguerite : Oui, monsieur ? Que se passe-t-il ? Oh. Bonjour Monsieur Duprès.

Martin : Mademoiselle marguerite ! Je me demandais … Avez vous le sens de l'hospitalité ?...

18 août 2012

"Un petit garçon de 3 ans bloqué 24 heures dans les égouts" (Dimid - [1] - Note : 70/80)

Devant un bureau, un policier. Il joue distraitement avec une balle en mousse, de sa main gauche.
Un homme assez jeune, dans la trentaine, entre dans la pièce. Il tient dans les bras un petit garçon. Le garçon a la tête en bas et les jambes en l’air.
« Bonjour monsieur, fait lentement le commissaire un brin surpris
- Bonjour commissaire, fait l’homme avec aplomb en s’asseyant, le garçon toujours à l’envers dans ses bras.
- Alors toi, comment ça va? demande le commissaire à l’enfant en train d’agiter les jambes.
- Ah non désolé monsieur le commissaire mais il peut pas vous répondre.
- Pourquoi pas?
- Il est colombien.
- Et alors?
- Ben il parle pas français.
- Pourquoi, vous êtes pas colombien, vous?
- Bah..si.
- Et vous parlez français!, finit le commissaire.
- Ah non mais là moi c’est juste pour le temps du texte, réplique l’autre.
- Bon, et…
- Parce que sinon il faudrait un traducteur entre nous, ça nuirait vachement à la fluidité de la conversation
- Et…
- En plus, un traducteur Franco-colombien, à tous les coups on se retrouverait avec Ingrid Betancourt, alors non merci. Si c’est pour camper cinq ans dans la jungle, déjà que je suis obligé de vivre encore avec mes parents, mon frère et tous les gosses…
- Donc….
- Ceci dit je vous dis ça mais même s’il parlait français il pourrait pas vous répondre. Il a pas la tête sur les épaules…en fait il a plus de tête du tout.
- De quoi?, répond le commissaire, l’air largué.
- Ben c’est depuis qu’il est resté 24 heures dans les égouts, là. Quand on l’a récupéré, hop, plus de tête.
- Plus de tête?, répète le commissaire, plus perdu qu’un pape au milieu d’une Gay Pride, comment ça plus de tête?
- Voyez, ça, fait l’homme en désignant la tête du petit garçon toujours à l‘envers, c’est ses jambes.
- Ses jambes?
- Oui, je sais pas ce qu’il a avalé là-dessous mais ça a fichu le bazar, il est tout inversé. Autant dire que là pour le marier ça va être chaud.
- Oh ben vous avez le temps…
- Ah vous savez en Colombie les mariages arrangés, la corruption, ça va vite.
- Ça se passe vraiment comme ça?
- Non, pas du tout, mais je parle français il faut bien que je raconte autant de clichés qu’eux sur les étrangers.
- Ouais…mais du coup si sa tête c’est ses jambes alors ça c’est sa tête?, fait le commissaire en désignant les jambes.
- Ben non, vous voyez bien que c’est des jambes, réplique l’autre sur un ton d‘évidence.

- Bref, fait le commissaire après un aspirine, si vous me racontiez comment ça s’est passé?
- Apparemment il jouait à cache-cache dans un chantier avec son grand frère et des copains.»
Quelques secondes passent. Le commissaire joue toujours avec sa balle.
« Et?, finit par demander le commissaire, voyant que l’autre ne poursuit pas.
- Ah ben il a gagné facile là! 24 heures caché…
- Oui non mais ça d’accord, ce qui m’intéresse c’est comment il est arrivé dans les égouts.
- Ben…par la bouche d’égouts, comme tout le monde.
- Ah ben non pas comme tout le monde, on passe pas tous des journées entières dans les égouts je vous signale!
- Il a pas vu la bouche, continue l’autre en toute indifférence, il est tombé dedans et il a fini par atterrir au milieu des eaux usées.
- Et le grand frère vous a prévenu qu’il avait disparu, devina le commissaire.
- Ah non non on s’en est rendus compte que le lendemain matin.
- Le lendemain matin?, s’étonna le policier.
- Oui d’habitude il nous réveille à 6 heures du matin, là on était tranquille, peinards, on se lève à 7 heures pour aller bosser, on prend notre petit déj, une tartine de beurre et du…
- Non mais épargnez-moi le menu s’il vous plaît.
- Ah ben non c’est important, c’est quand j’ai vu la tête du gorille sur le paquet de céréales en face de moi que je me suis dit: tiens, il manque quelqu’un ici.
- Et du coup vous avez appelé la police, acheva le commissaire.
- Non j’ai fini ma tartine d’abord.
- Ok, oubliez carrément tout ce qui concerne la nourriture, en fait!
- Bon et puis des pompiers ont fini par le retrouver dans un égout, avec la tête…. »
L’homme s’interrompt et pouffe. Le commissaire le regarde, un peu éberlué. L’homme reprend:
« Excusez-moi, j’allais dire la tête dans le cul mais c’est plutôt le cul à la place de la tête, fit l’homme pouffant  de plus belle. Quoi que j’ai toujours pensé qu’il avait un peu une tête de….
- Bien, interrompit le policier en haussant la voix. Donc je suppose que vous venez pour porter plainte contre la société de chantier.
- Ah non non, pas du tout.
- Contre les égouts?
- Non. Contre lui.
Il désigne les jambes…enfin, la tête…le haut du garçonnet.
- Attendez, vous voulez porter plainte contre lui parce qu’il est resté 24 heures dans une bouche d’égout?
- Mais non, je suis pas fou quand même!
- Ah d‘accord, vous m’avez fait peur!
- Non, reprend l’autre, pas parce qu’il est tombé dans les égouts, parce qu‘il empêche la famille d‘acheter une maison! »
Le commissaire ferme les yeux et se passe la main dans les cheveux, l’air dépité.
« Ok,  donc en fait vous les phrases explicatives c’est pas votre truc? Ce que vous allez faire: faites une seule phrase, avec sujet verbe complément, pour m’expliquer le motif exact de votre plainte.
- Ben y a un labo qui a appelé pour qu’on fasse des analyses sur lui, avec tout ce qu‘il a dû avaler dans les égouts. Il proposait un pont d‘or. Sauf qu’il fallait son accord, même s’il est mineur. achève t-il avant d’ajouter, face au regard du commissaire:
- Ouais c’est un labo colombien, c’est spécial.
- Et il a dit non?, s’enquiert le commissaire.
- Voilà. Et du coup, tintin pour la maison.
- Tiens, vous connaissez Tintin, en Colombie?
- Pas trop, mais mon grand-père a bossé au Temple du Soleil, il a eu un autographe.
- Ah..mais dites-moi comment il a fait pour dire non vu qu’il a plus de tête?
- Ben, comme ça, réplique l’homme en prenant les jambes du gamin pour les secouer rapidement de droite à gauche, avant de les relâcher.
- Ah ben oui, je suis bête, effectivement. Et c’était pour faire quoi les analyses?
- Je sais pas moi, sûrement savoir la tronche du foie quand on s’avale de l’huile de vidange mélangée à de la m….
- Houlà non c’est bon, je veux pas savoir. Bon, de toute façon, qu’on soit bien clairs, vous pouvez pas porter plainte contre un gamin pour chute dans un égout ou refus de devenir cobaye.
- Vous êtes sûrs? Y a même pas une loi colombienne…
- Non non, rien du tout. Par contre si vous voulez vous faire du pognon vous pouvez toujours porter plainte pour atteinte à l’intégrité de la personne.
- Mmmh…en même temps, comme ça je le trouve pas forcément plus moche qu’avant, moi.
- Non mais faites moi confiance, sur neuf jurés y en peut-être un qui pensera comme vous mais les autres ne seront pas des conn…enfin, pas comme vous, vous êtes surs de gagner.
- Ça rapporte bien, ça, atteinte à machin?
- Eh ben écoutez, on a déjà conseillé ça à un gars devenu sourd après avoir écouté trop longtemps Oui FM, ça a très bien marché!
- Oui FM?
- C’est une radio française. D’ailleurs depuis son slogan c’est « Oui FM, la radio qui rend l’ouïe éphémère »
- Ouais…Dites, commissaire, avant qu‘on soit complètement hors-sujet, juste une dernière question.
- Je vous écoute…
- Ça fait depuis qu’il est né qu’on se demande …vous trouvez qu’il me ressemble?, demande l’homme en désignant à nouveau le petit garçon.
- Ecoutez, pour juger il me faudrait une photo de vous en train de faire le poirier, mais comme ça plutôt, oui.
- C’est curieux ça. Tout le monde me dit qu’il ressemble plus à moi qu’à son père. C’est vexant, pour nous deux.
- Ah mais parce que c’est pas vous son père?
- Ah non non, son père pouvait pas venir….remarquez il est pas loin, il est dans une de vos cellules.
- Pourquoi, qu’est-ce qu’il a fait?
- Ah ben quand son fils a pas voulu faire les tests pour le labo, il a pas supporté….il a voulu le remettre dans les égouts. Mais il a fait le con, il a pris le petit par les pieds.
- Et alors?
- Eh ben, il s’est fait mordre! »

18 août 2012

"150 000 capotes pour le village Olympique" (Berlingo - [1] - Note : 67/80)

Comme tout le monde le sait, à moins d’être enfermé dans un igloo au fin fond de l’Arctique auquel cas on ne peut que vous plaindre, en ce moment ont lieu les Jeux Olympiques.

Alors au lieu de parler du froid parlons plutôt des températures élevées qu’on retrouve dans le village olympique !


Ca (montrant un préservatif) c’est le gagnant des JO !

Oubliez le record de médailles de Michael Phelps, ce jeune retraité qui fait pipi dans le piscine, oubliez qu’Usain Bolt court un 100 mètres plus rapidement que vous ne faites un tweet.

Pensez utile, pensez sexe, pensez Durex !

Je ne sais pas si vous le savez mais pour ces JO environ 150 000 préservatifs ont été distribués et c’est le premier record de cette olympiade. Il y a 12 ans “seulement” 70 000 avaient été distribués. Une vague de chaleur aurait-elle envahie les JO ?


Sachant qu’il y a un peu plus de 10 000 athlètes de présents certains trouverons que ce chiffre est beaucoup trop élevé , d’autres le trouverons normal., ça ça dépend de votre moyenne à vous et on le sait tous la moyenne risque d’être plus élevée si vous êtes avec Ryan Gosling qu’avec Nelson Montfort non ? Dans le cas contraire on ne vous en veux pas vous avez le droit de craquer pour sa magnifique chevelure et pour les mots doux qu’il vous murmure à l’oreille en langues dont vous ne soupçonniez même pas l’existence.


Bref, si on compte bien cela fait environ 14.3 préservatifs par athlète. Les JO durant une quinzaine de jours ça fait qu’un athlète utilise un préservatif chaque jour. Je ne vais pas vous faire de cours de sexologie mais généralement un rapport se fait à deux donc on arrive à deux rapports par jour et par athlète !


A ce rythme là on peut se demander si les athlètes viennent réellement là pour défendre leurs chances dans leurs sports où s’ils viennent juste profiter de cet espace mis à leur disposition pour exercer un tout autre sport...

En somme le village olympique est un compromis entre le Club Med et le camp naturiste et ce n’est Hope Solo athlète américaine qui dira le contraire elle qui a dit avoir vu des gens faire l’amour sur la pelouse à Pékin. C’est vrai qu’avec un nom pareil elle était vouée à regarder et pas à participer quoi qu’en dise Pierre de Coubertin.

Il faut avouer qu’en regardant certains sports on peut avoir des doutes sur ce qu’il se passe devant nos yeux. Prenez la lutte gréco-romaine par exemple : deux hommes, combinaisons moulantes, se prennent dans les bras, se mettent l’un sur l’autre et reste comme ça quelques instants. La limite est parfois floue !

 

Il y en a pour tous les goûts, n’est-ce pas ça finalement l’esprit des Jeux ?

Je déclare ouvert les Premiers Jeux Orgasmisques ! Et qu’on se le dise, les JO c’est de plus en plus dur !

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On ne demande qu'à en rigoler !
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