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On ne demande qu'à en rigoler !
18 août 2012

"Pour prouver que l'immortalité existe, il envisage de se suicider" (Bakageru - [1] - Note : 56/80)

Un docteur, assis à son bureau, consulte ses dossiers.

 

Docteur : Marguerite ? Le client suivant ?

Marguerite, arrivant sur le côté : Monsieur Martin Duprès, Monsieur. Tentative de suicide et trouble à l'ordre public. Potentielle dépression. Voilà le dossier.

Docteur : Très bien, faites le entrer.

 

(Marguerite s’éclipse sur le côté dont elle est venue. Un moment passe.)

 

Docteur : Et bien, Marguerite ?

 

(Elle réapparait.)

 

Marguerite : Disons que … Le patient refuse d'entrer sans un objet assez … Volumineux.

Docteur : Quel est-il ?

Marguerite : Un … Un robot.

Docteur : Un robot ?

Marguerite : Taille humaine, qui plus est.

Docteur , après un temps : Et bien, sur il refuse de s'en séparer, faites-le entrer avec...

Marguerite : Bien.

 

(Elle ressort. Le patient entre, avec un robot sur roulette.)

 

Docteur : Bonjour.

Martin Duprès : Bonjour ! Bonjour Docteur !

Docteur , désignant le robot :Et c'est qui ça ?

Martin : Et bien … C'est moi !

Docteur , désignant toujours le robot : Non, lui.

Martin : mais c'est moi !

Docteur : mais le robot je vous dit !

Martin : Non, le robot, c'est moi.

Docteur : Non. Vous êtes Martin. Martin Duprès.

Martin : Non, c'est moi, mais quand je serais mort !

 

(Un silence.)

 

Docteur : Bieeeeen. Donc, Monsieur Duprès. Vous avez tenté de vous suicider .

Martin : Pas exactement en fait. Et c'est marrant que vous me dites ça, parce que c'est ce que tout le monde croit. Mais vous monsieur le docteur, vous êtes un homme intelligent, je suis sûr que vous comprendrez. Je ne l'ai pas expliqué aux autres, parce que ils n'ont pas le même intellect. Donc, en fait, monsieur le Docteur, si j'ai tenté de me tuer … Enfin, cela dit, je ne dis pas que ceux qui ne sont pas docteurs sont bêtes. Par exemple, votre femme n'est peut-être pas docteur, mais je suis sûre qu'elle est très intelligente.

Docteur , tentant de revenir au sujet.: Vous me disiez pourquoi vous vouliez mourir.

Martin : Oui, alors là, Docteur, réside toute la subtilité. Voyez-vous, je veux me tuer, mais pas mourir.

Docteur : ... Pardon ?

Martin : Oui. J'ai essayé de me tuer pour accéder à la vie éternelle.

Docteur : Il me semblait que le suicide était proscrit par la religion...

Martin : Non, ça n'a rien de religieux ! Une fois « mort », je pourrais vivre eternellement, mais dans ce robot, par une simple transmission de données.

 

(silence, à nouveau. Le docteur demeure encore plus sceptique.)

 

Docteur : Bon, si vous m'expliquiez plutôt pourquoi vous gardiez un sanglier chez vus et qu'il a dévasté tout votre voisinage …

Martin : Ah, oui. En fait, c'était pas un sanglier, c'était mon chien.

Docteur : Je veux bien admettre que vous ayez domestiqué un sanglier, mais cela n'en fait pas un chien vous savez.

Martin : Ah mais non, avant, c'était un vrai chien vous savez : Un labrador, gentil comme tout, il avait 13 ans... Comme ça faisait un peu vieux our un chien, je lui ai donné une seconde jeunesse, en le transplantant dans un jeune sanglier !

Docteur : Et comment vous y êtes vous pris ?

Martin : Alors j'ai commencé par tuer mon chien …

Docteur : Mais vous êtes un monstre !!

Martin : Et j'ai récupéré les données de son esprit avec ses nerfs ; et je les ai mise dans le sanglier, pour que l'esprit de mon chien puisse vivre dans un corps plus jeune !

Docteur : … Et pourquoi un sanglier ?

Martin : Ben, en fait, je récupère toujours les nerfs du corps récepteur. Je pensais en faire des bonbons en gélatines après. Vous savez, c'est comme ça qu'on fait.

Docteur : …. C'est absurde.

Martin : Oui. C'est avec des nerfs de porc qu'on fait ça en fait, du coup mais bonbons étaient immangeables. Un goût trop prononcé …

Docteur : Et comment votre sangl...Chien en est il arrivé à saccager le quartier ?

Martin : Ben … J’organisai une réception d'adieu avec ma famille, avant de réitérer l’expérience de mon chien sur moi-même. Truffe était bien évidemment là, pour leur prouver que c'était possible. Mais Suzette, ma petite cadette, se sent toujours obligée de vérifier ce que je dis. Elle a donc libéré la perruche de ma femme pour voir si le sanglier allait courir après.

Docteur : Et ?

Martin : Ben la fenêtre du salon était ouverte, la perruche est sortie, avec Truffe sur les talons. Même si les perruches n'ont pas de talons, vous en conviendrez.

Docteur : Donc, si je comprends bien, votre sanglier a détruit quasiment deux maisons pour une perruche ?!

Martin : C'est un chien. Ensuite, oui et non. Il a croisé d'autres chiens du quartiers et comme ils n'ont pas reconnu Truffe, ils se sont battus avec.

Docteur : D'où les dégats.

Martin (approuvant): D'où les dégats.

Docteur : Donc c'est tout ?

Martin : C'est déjà beaucoup !

Docteur : Vous êtes fou. A lier.

Martin : Vous me laissez sortir maintenant ? Je dois devenir immortel. Ca prends du temps, vous savez.

Docteur : Non. Vous restez là. Ici. Vous n'en sortirez jamais. Je ne vais pas vous laissez tuer d'autres chiens !

Martin : Mais je ne les tue pas, je les aide ! Ils m'en sont très reconnaissant par la suite !

Docteur : Je ne vous crois pas. Ce que vous dites et faites n'a aucun sens.

Martin : Je vois. Vous avez besoin d'être convaincu. Je vais donc procéder à mon expérience sur vous !

Docteur : pardon ? Non ! Posez cet ouvre-lettre ! Margueriiiite !

Martin : Je suis sur que cela vous fera du bien. Vous n'êtes plus très jeune vous savez... Mon robot n'était pas prévu pour vous, mais puisque vous y tenez …

 

(Martin entraîne le docteur derrière le paravent. Il en ressort, sans le docteur, s'approche du robot.)

 

Martin : Bien. Le circuit imprimé maintenant … Quoi ? Il n'est plus là … je fais quoi maintenant avec le docteur ?

 

(Marguerite entre par le côté. Encore.)

 

 

Marguerite : Oui, monsieur ? Que se passe-t-il ? Oh. Bonjour Monsieur Duprès.

Martin : Mademoiselle marguerite ! Je me demandais … Avez vous le sens de l'hospitalité ?...

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